"Le RPR et le gaullisme. Les infortunes d'une fidélité"
Bernard Lachaise, universitaire
Vingtième Siècle. Revue d'histoire -
numéro 44 - octobre-décembre 1994
Le RPR
affirme volontiers reprendre le flambeau du gaullisme. Mais les écarts entre la
pensée du général de Gaulle et la pratique politique de Jacques Chirac, soumise
à de nouvelles contraintes, sont trop sensibles pour qu'on ne songe pas à
dresser l'inventaire des différences et des ruptures. Même si subsiste une
certaine coloration due à cette sociabilité du rassemblement toujours cultivée.
Fondé à
l'initiative de Jacques Chirac, le Rassemblement pour la République (RPR) fait
irruption dans la vie politique française le 5 décembre 1976. Il remplace le
parti gaulliste UDR et veut susciter un "élan nouveau" après la défaite de
Jacques Chaban-Delmas à l'élection présidentielle de 1974 et le départ de J.
Chirac de l'Hôtel Matignon en août 1976. Depuis sa naissance, le RPR se qualifie
de "gaulliste", sans préfixe... ni épithète : quand J. Chirac estime en 1990 que
"bâtir un gaullisme moderne, telle est notre vraie responsabilité" - Charles
Pasqua lui réplique :"Nous ne pensons pas qu'il y ait un gaullisme moderne et un
gaullisme archaïque. Nous pensons qu'il y a un gaullisme tout court." (1).
Pourtant, la
question des liens entre le RPR et le gaullisme n'a pas cessé d'être posée. Les
réponses sont souvent élaborées à partir d'une étude de l'idéologie et de la
sociologie du RPR. Les plus extrêmes partagent l'opinion de Jean Charbonnel en
1993 : "Le parti issu du gaullisme n'est plus gaulliste" (2). Mais la
plupart rejoignent René Rémond écrivant dés 1982 : "Ce qui porte le nom de
gaullisme se trouve désormais enclavé dans le camp de la droite" et "le
néogaullisme qu'incarne le chiraquisme est un gaullisme rétréci... appauvri
idéologiquement" (3). Or, saisir le RPR par le biais de la culture
politique permet d'apprécier sous un autre angle la permanence du gaullisme au
sein du parti de Jacques Chirac.
LES PROBLÈMES DE L'HÉRITAGE
Selon Jean Charlot,
"le gaullisme, pour l'essentiel, est un nationalisme. Les gaullistes sont
caractérisés par une "passion de la France" qui transcende tous les ferments de
division et toutes les faiblesses individuelles" (4). Pour garantir
la cohésion nationale et assurer la grandeur de la France, le gaullisme accorde
à l'État une vaste mission à la fois dans les institutions et la politique
étrangère, dans l'économie et la société. Qu'en est-il au RPR ?
Sur les
institutions, le RPR entend maintenir le consensus qui prouve que le régime né
en 1958, en assurant l'unité des Français et la grandeur de la France, convient
à la nation. En 1978, J. Chirac place en tête "la stabilité d'institutions
soustraites aux jeux des partis", et quand Pierre Messmer dresse un bilan du
RPR, il déclare en 1986 :"Avoir été gaullistes depuis dix ans, c'est d'abord et
surtout être restés fidèles aux institutions de la Cinquième République"
(5). S'il est un texte canonique pour le RPR, c'est la Constitution de
1958, véritable "épicentre du legs gaulliste", selon Pierre Nora (6).
C'est par attachement au régime de la Cinquième République et à son
fonctionnement que le RPR s'est résigné à la pratique de la cohabitation en 1986
et en 1993 ; qu'il a lutté en 1985 contre l'adoption de la représentation
proportionnelle ; qu'il préconise un usage plus fréquent du référendum. Cette
position n'a pas été sans susciter des polémiques au sein d'un parti privé
depuis sa naissance de la magistrature suprême.
En règle générale
toutefois, la voix d'un "gaulliste historique" a rappelé la nécessité, respect
de la Constitution oblige, d'accepter la prééminence du chef de l'État, a
fortiori en période de cohabitation. Dans la pratique cependant, le RPR n'a pas
toujours préservé l'État des intérêts partisans, comme l'illustrent le rôle des
partis dans la constitution des gouvernements de cohabitation et le cumul de
responsabilités partisanes et gouvernementales.
Condamnée par
certains RPR, cette tendance illustre une dérive de la mission que s'assignent
les gaullistes au sein de l'État : refuser le système partisan et sortir du
clivage droite-gauche pour mieux rassembler les Français. Bien que le terme de
"mouvement" et non de "parti" reste largement utilisé par les gaullistes pour
désigner leur formation politique, la réalité partisane du RPR s'impose de plus
en plus.
Cette évolution a
commencé avant 1976 : amorcée dès 1967, elle s'est accentuée avec l'accession de
J. Chirac à la tête de l'UDR en 1974. L'exercice du pouvoir au temps de la
cohabitation l'a amplifiée. Malgré l'emploi constant du mot "rassemblement", le
RPR a été attiré vers la droite où il s'est installé. Il n'a pas rallié au
centre et à gauche, comme l'avaient fait le RPF ou de Gaulle dans les années
1960. Au milieu des années 1980, les membres du RPR se situent eux-mêmes
majoritairement à droite (7). Selon un sondage paru en 1990,
seulement 55 % des personnes interrogées se présentant comme proches du RPR, se
disent gaullistes, 6 % refusent l'adjectif et 29 % jugent la classification
dépassée ; de Gaulle est davantage considéré comme un homme de droite par les
sympathisants RPR que par ceux de l'UDF, voire par l'ensemble des Français
(8).
Pourtant,
identifier le RPR à la droite ne fait pas l'unanimité chez les gaullistes. La
motion "Un Nouveau Rassemblement pour la France" présentée aux assises
nationales du RPR en 1990 par Charles Pasqua et Philippe Seguin se justifie par
le souci de "ne pas continuer à devenir un parti comme les autres" et de
"résister à tous les risques de dérive partisane" (9). Vain combat, semble-t-il, puisque le même P. Seguin déplore quatre ans plus tard "une dérive
tout à fait regrettable du gaullisme vers la droite, ce qui n'est pas du tout
l'essence du gaullisme" (10). Cet, échec n'est-il pas la preuve d'un
décalage profond entre la culture politique de la majorité des militants du RPR
et celle de quelques figures marquantes du parti ?
Dans la vision
économique et sociale du RPR, la place de l'État a beaucoup évolué par rapport à
celle que lui assigne le gaullisme. Les discours portent certes des marques
gaullistes : "Entre le système bureaucratique du collectivisme et le libéralisme
conservateur, il existe une troisième voie" et "nous avons à imaginer ce que
j'appellerai une nouvelle économie sociale..., celle-ci devant être bien entendu
une économie de participation" (11).
En réalité, depuis
la fin des années 1970, le RPR a fait le choix du libéralisme et abandonné la
traditionnelle vision gaullienne accordant à l'État un rôle essentiel dans
l'économie et la vie sociale pour moderniser et assurer la solidarité. Selon
Jean Baudoin, "une certaine idée de la liberté s'est substituée à une certaine
idée de la France" (12). En 1984, le programme du RPR commence par le
mot "Libres" et le secrétaire général du RPR rappelle combien la liberté était
aux sources mêmes du gaullisme tout en refusant "cette mode du libéralisme à tout
crin" (13).
Pourtant, la même
année, une enquête montre qu'une très forte majorité du RPR rejette le rôle de
l'État dans l'économie et que le thème de la solidarité recule sensiblement
(14). Dés 1985, P. Seguin dénonçait, dans cette évolution, les risques de
dérapage d'un extrême à l'autre en matière de solidarité et se démarquait :
"C'est le vœu des libéralomaniaques, ce n'est pas le mien" (15). La
tendance est confirmée par le programme électoral d'union élaboré avec l'UDF en
1986 et la politique suivie par le gouvernement de J. Chirac entre 1986 et 1988.
Malgré une moindre exaltation du libéralisme depuis 1988 et une relance de
l'idée de participation en 1991, force est de constater que chez le plus grand
nombre de militants du RPR, entrés pour la plupart dans le combat politique
après 1981, la vision libérale l'emporte.
Enfin, le RPR
partage-t-il avec de Gaulle cette idée que "la France ne peut être la France
sans la grandeur", impliquant "de vastes entreprises" ?. En 1982, René Rémond
soulignait une "continuité indiscutable" dans la politique étrangère, illustrée
notamment dans les positions européennes manifestées en 1978 (16).
Depuis, le RPR a changé et la question a été posée : "Le RPR est-il devenu
européen ?" (17). Les choix de présenter depuis 1984 une liste unique
avec l'UDF pour l'élection au Parlement européen, de ratifier l'Acte unique en
1986 et surtout le traité de Maastricht en 1992 témoignent de cette évolution.
Le RPR a-t-il pour
autant renoncé à la conception gaullienne de l'Europe ? Cette vision reviendrait
à sous-estimer le rôle de la conjoncture comme celui des contraintes de la
politique intérieure et à occulter les divisions internes suscitées par ces
choix, le décalage entre la base et le sommet notamment, le référendum sur
Maastricht l'a montré. Les réserves internes ont été exprimées par Jean de
Gaulle en 1986 et surtout par la vive opposition de C. Pasqua et P. Seguin au
traité de Maastricht en 1992. En fait, sur l'Europe, la majorité du RPR se
retrouve "d'instinct" dans la fidélité aux conceptions du général de Gaulle
(18).
L'étude des valeurs
et des croyances du RPR permet donc de révéler des continuités entre le parti de
Jacques Chirac et le gaullisme. Mais elle met à jour de réelles déviations
accompagnées de divergences internes.
LA RÉSISTANCE DES
SYMBOLES
Un regard,
peut-être plus neuf, sur les autres faces de la culture politique du mouvement
chiraquien confirmera-t-il ou infirmera-t-il le néo-gaullisme du RPR ? Un certain
nombre de symboles témoigne de la continuité. Ainsi, le RPR revient s'installer
dés 1977 dans les locaux de l'UDR, au 123 rue de Lille. Plus significative
encore est la croix de Lorraine sur l'emblème du RPR : devenue le symbole de la
France Libre dès 1940, elle a accompagné tous les mouvements gaullistes depuis
1947. Le RPR l'a toujours gardée alors qu'il abandonne en 1991 le bonnet
phrygien qui servait de toile de fond à la croix de Lorraine depuis 1976.
Quelques lieux sont
chargés d'histoire pour tous les gaullistes et figurent, selon Pierre Nora,
parmi les "hauts lieux de la mémoire gaulliste" : entre autres le Mont valérien
et Colombey, dont La Boisserie,"véritable foyer du culte mémoriel" (19).
En revanche, les Champs-Élysées ne revêtent pas la même signification pour la
majorité des membres du RPR que pour les générations gaullistes précédentes,
marquées par la descente triomphale de Charles de Gaulle en 1944 ou la
manifestation pro-gaullienne du 31 mai 1968. Inversement, l'Hôtel de ville de
Paris, "fief" de J. Chirac, est devenu depuis 1977 un symbole pour le RPR.
L'endroit peut évoquer aux plus anciens gaullistes le discours du 25 août 1944
et le raz-de-marée RPF aux municipales de 1947.
La mémoire RPR
compte quelques grandes étapes de l'épopée gaullienne : le 18 juin 1940, la
Résistance et le retour au pouvoir en 1958. Mais le patrimoine commun s'arrête
là : les militants du RPR y ajoutent souvent 1968 (symbole de la République
sauvée), 1976 (symbole d'un élan nouveau) et surtout une date "négative",
déterminante pour leur adhésion, "l'onde de choc" 1981-1984 (l'alternance,
l'expérience socialo-communiste) (20). Trois noms figurent au sein du
panthéon du RPR : de Gaulle, Pompidou et Jacques Chirac. Ils sont associés dans
la plupart des documents élaborés pour les grands anniversaires, tels les dix
ans. Ils ont servi à forger des mots en -isme qualifiant les trois phases du
mouvement politique fondé par de Gaulle en 1947 : gaullisme, pompidolisme et
chiraquisme.
Cette
personnalisation est révélatrice du poids du leader dans la formation. À propos
du nom de Gaulle, Florence Haegel, étudiant l'utilisation par le RPR de la
caution familiale symbolisée par la présence de l'amiral de Gaulle, montre bien
"la place accordée au lien généalogique comme symbole de la filiation politique"
(21). Quant à Jean Charbonnel, il analyse férocement les références à
De Gaulle dans le parti chiraquien : "Le général est encore le sésame qui ouvre
la porte des prestigieuses légendes, le dieu lare que l'on aime invoquer avant
les élections, une sorte de totem de la tribu qui mérite à tout le moins
quelques génuflexions de convenance" (22). En réalité, dés 1984, 37%
des membres du RPR seulement attribuent leur engagement politique à de Gaulle,
le fondateur du gaullisme attirant moins que J. Chirac les militants venus au
gaullisme après 1976 (23).
Au-delà des images,
des lieux et des visages qui peuplent la mémoire du RPR, il existe une véritable
"langue gaulliste" et selon, F. Haegel, "la reproduction de ces signes verbaux
est un vecteur fondamental de construction de filiation" (24). Une
étude, même rapide, révèle en effet la répétition fréquente de quelques mots et
expressions gaullistes par le RPR : "appel" , "sursaut", "recours" , "ardeur"...
Aux "renoncements", "abandons", "compromis", à la "décadence", à la
"décomposition", le RPR oppose le "combat", le "renouveau", le langage "d'espoir
et de fierté", "la force de convaincre", titre d'un livre de P. seguin en 1990 ;
ou "la lueur de l'espérance", titre d'un livre de J. Chirac en 1978.
Le style du général
de Gaulle est imité: "Nous gaullistes, nous ne saurions renoncer ; nous ne
renoncerons pas ; nous ne renoncerons jamais..." (Chirac, 23 janvier 1983) et
même "la France a perdu une bataille, elle n'a pas perdu la guerre" (Jacques
Toubon, le 9 mai 1988). En la matière, la continuité entre le RPR et le
gaullisme se révèle frappante, et ce langage commun galvanise les militants qui
le reconnaissent.
Enfin, la
sociabilité RPR ressemble à s'y méprendre à celle des précédentes formations
gaullistes, depuis le RPF. Les membres du RPR sont désignés sous le nom de
"compagnons", mais il faut observer que les termes "amis" et "militants" sont
plus utilisés que par le passé, surtout depuis quelques années. Le mot
"compagnon" n'a-t-il pas pour les gaullistes la même force que le mot "camarade"
pour les communistes ? Le compagnonnage est fondé sur la fidélité à un homme :
né des liens tissés entre De Gaulle et la Résistance, au RPR, il unit les
militants à J. Chirac, comme celui-ci le rappelle en 1990 : "Au cours de tant
d'années et de tant de combats, il s'est créé entre nous, entre vous et moi, un
lien qui n'est pas seulement politique, mais qui est d'abord un lien de cœur"
(25).
Ces liens passent
aussi par une organisation très hiérarchisée du RPR, qui ne contredit pas la
tradition gaulliste. Mais en renforçant le rôle du chef, devenu "président" du
parti avec des pouvoirs très étendus, le RPR s'apparente plutôt ici au RPF.
Pourtant, cette "monocratie" a été secouée par une grave crise en 1989-1990, qui a
abouti à l'institutionnalisation de "courants" au sein du mouvement, même si les
animateurs de la contestation, P. Seguin et C. Pasqua en particulier, ont
réaffirmé leur fidélité à J. Chirac (26). La rivalité actuelle entre
J. Chirac et E. Balladur pour l'élection présidentielle de 1995 place les
militants du RPR devant un cas de figure nouveau : la fidélité évoquée ci-dessus
l'emportera-t-elle?
Enfin, dernier,
mais non le moindre, aspect de la sociabilité RPR: les grands rassemblements.
Les "compagnons" apprécient tout particulièrement les grandes réunions, lors des
assises nationales ou des commémorations, celle du 18 juin notamment. Fiers
d'être alors nombreux - ne sont-ils pas les seuls à pouvoir organiser de telles
"grandes messes" ? -, de réunir toutes les générations - des "gaullistes
historiques" aux jeunes militants -, de regrouper toutes les catégories
sociales, ils ont le sentiment de réaliser l'idéal du rassemblement. Ils
ressentent, de façon affective, leurs liens, "communiant" dans l'évocation des
souvenirs communs et s'enflammant à l'idée des combats futurs.
ANALOGIE, FILIATION
ET RESSOURCEMENT
Toutes les formes
d'expression du RPR confiraient les fortes analogies entre le parti chiraquien
et les mouvements gaullistes antérieurs. Les signes extérieurs sont
incontestablement gaullistes. Ils constituent le facteur d'identification le
plus fort des militants RPR, à la fois à l'intérieur du parti et surtout à
l'extérieur, pour se distinguer, par exemple, de l'UDF au sein des droites.
À travers sa
culture politique, le RPR apparaît-il finalement comme un néo-gaullisme ? La
réponse est positive en ce qui concerne les moyens d'expression, mais plus
délicate pour les convictions fondamentales. Le poids de la conjoncture est
essentiel : la volonté de se démarquer de la politique menée par la gauche au
pouvoir, les nécessités d'une alliance avec la droite libérale et centriste pour
reconquérir le pouvoir après 1981 ainsi que la vogue du néo-libéralisme dans les
années 1980 expliquent partiellement les déviations.
La disparition
progressive des "gaullistes historiques", entrés dans les mouvements gaullistes
avec la Résistance puis le RPF, conforte cette tendance. Venus après 1968, 1976
et surtout après 1981, les nouveaux adhérents s'engagent pour Jacques Chirac et
contre la gauche, ce qui contribue à tirer le gaullisme à droite. La déviation
la plus frappante concerne la vision RPR de l'État : le "moins d'État" l'a emporté
sur "l'État fort" et sur le "plus d'État", une conception à laquelle les militants
se rallient.
Depuis quelques
années pourtant, le rôle de l'État connaît une certaine réhabilitation, après
que les interrogations de Michel Noir, d'Étienne Pinte et surtout de Charles
Pasqua et Philippe Seguin depuis le milieu des années 1980, ont suscité une
crise en 1990. Mais certains voudraient aller plus loin. Quand P. Seguin
déclare: "Il faut qu'on retourne à un État digne de ce nom, c'est-à-dire un État
impartial et fort, garant de l'intérêt général et de la solidarité nationale...
il faut revenir à une conception exigeante de la nation. Il ne s'agit pas de
repli sur soi mais de solidarité et de principes républicains d'égalité des
chances et de laïcité", ne cherche-t-il pas à ramener le RPR vers l'essence du
gaullisme (27) ? Selon l'accueil que ses dirigeants et ses membres
réserveront dans un proche avenir à un tel projet, le RPR se rapprochera ou
s'éloignera un peu plus du gaullisme.
(1)
Dossier Assises nationales du RPR 11 II 1990, consulté au Service de la
documentation du RPR (123 rue de Lille 75007 Paris) que nous tenons à remercier
pour leur aimable collaboration.
(2) La droite 1789-1993, L'histoire 162 (1), 1993, p. 113.
(3) René Rémond, Les droites en France, Paris, Aubier, 1982, p. 334-335
et. 341.
(4) Jean-françois Sirinelli, Histoire des droites en France, Paris,
Gallimard, 1992, tonne 1, p. 656.
(5) Jacques Chirac, La lueur de l'espèrance, Paris, La Table ronde, 1978,
p. 59 et discours de Pierre Messmer dans le dossier des dix ans du RPR, 1986 (Sevice
de documentation du RPR).
(6) Pierre Nora, Les lieux de mémoire, Paris, Gallimard, 1992, tome 3,
p. 368.
(7) Pierre Bréchon, Jacques Derville, Patrick Lecomte, Les cadres du RPR,
Paris, Economica, 1987, p. 154.
(8) De Gaulle en son siècle, Sondages et enquètes d'opinion, Paris,
Institut Charles de Gaulle, 1992, p. 227 et p. 194-195.
(9) Dossier des Assises nationales du RPR en 1990. Service de documentation du
RPR.
(10) Philippe Seguin, Le Monde, février 1994.
(11) Lettre aux compagnons pour les premières Assises nationales du RPR (31 mars
1979) et discours lors de la convention Charles de Gaulle à Port-Marly, 17
novembre 1990.
(12) Jean Baudoin, "Le RPR", Pouvoirs 28, 1984, p. 56.
(13) La Lettre de La Nation. 29 octobre 1984.
(14) Pierre Bréchon, Jacques Devillle, Patrick Lecomte, op.cit., p. 157-167.
(15) Philippe Seguin, Réussir l'alternance, Paris, Laffont, 1985, p. 115.
(16) René Rémond, op. cit., p. 338.
(17) François Saint-Ouen, "Le RPR est-il devenu européen ?", Revue politique
et parlementaire 1, 1988, p. 51-54.
(18) L'expression est de Yves Guéna, sénateur-maire de Périgueux. Entretien du 7
janvier 1994.
(19) Pierre Nora, Op. cit. p. 368
(20) Pierre Bréchon, Jacques Devillle, Patrick Lecomte, op.cit., p. 108-109.
(21) Florence Haegel, "Mémoire, héritage, filiation. Dire le gaullisme et se
dire gaulliste au RPR", Revue françaire de science politique, 6, décembre
1990, p. 876.
(22) Jean Charbonnel, De Gaulle au présent, Paris, Flammarion, 1990, p.
341.
(23) Pierre Bréchon, Jacques Devillle, Patrick Lecomte, op.cit., p. 108.
(24) Florence Haegel, Art. cité, p. 878
(25) Repères. Bulletin de liaison des cadres du mouvement 306.
Lettre de J. Chirac aux militants, 19-26 janvier 1990, Service de documentation
du RPR.
(26) Le terme "monocratie"est employé par C. Ysmal, citée dans Jean-François
Sirinelli, op. cit., p. 444.
(27) Philippe Séguin, Interview, Le Point, 12 mars 1994.
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